PHARMACIE de l’HOPITAL AVIGNON 2013

 

Un équipement distribuant les médicaments, et dispositifs médicaux à l’ensemble de l’hôpital par des chariots télécommandés: les «tortues».
Contraste entre  rigueur  moderne des éléments principaux et  fluidité des claustras métalliques:   le visage inattendu  du projet.
Sa fonction de stockage-hangar industriel, devient  la  dynamique de  l’activité thérapeutique de  la pharmacie hospitalière.

Une Architecture descriptive: des ailes pare soleil sur fond jaune, posées sur un soubassement
en béton plissé autour d’un escalier lamé encastré sous un auvent de béton blanc.

 

Etude lancée en 2011:

Pour le projet de nouvelle pharmacie, les études de faisabilité ont été lancées en 2011. L’objectif était de relocaliser la pharmacie d’Avignon. Un fait qui a été déterminant dans l’implantation de la pharmacie, c’est la proximité avec la manutention automatique, c’est-à-dire le transport logistique pour l’ensemble des unités de soins.
Ensuite, a été conçu le programme des travaux et un concours d’architecture a permis de désigner l’Atelier Archipel.

Visite guidée par les utilisateurs:

La zone de stockage des médicaments possède une centrale de retraitement de l’air de 17 000 m3/heure. L’air y est diffusé par des gaines textiles. « Cela permet une diffusion régulière entre les racks de stockage », explique Nicolas Gsell, responsable de Lions. « Il faut une température constante dans une pharmacie : autour de 20 degrés », ajoute Carlos Barrios, responsable de la maîtrise d’ouvrage conduite d’opération au centre hospitalier d’Avignon.

Les salles blanches servent à la reconstitution des chimiothérapies pour les hôpitaux d’Avignon et d’Orange. A l’année, 12 000 poches sortent de ces salles blanches. Ici, sont préparés des médicaments très sensibles administrés aux patients, il faut donc que l’endroit soit le plus propre possible. A l’intérieur des isolateurs, l’air est stérile.

Sur le toit, se trouvent « les deux centrales de traitement de l’air, une pour chaque salle blanche, et un groupe froid dédié à ces deux centrales », complète Florian Desfonds. Objectif : renouveler l’air 20 fois en une heure.

 

8 700 000 €